<![CDATA[Musée virtuel de l’informatique]]> https://aconit.inria.fr/omeka/items/browse?tags=Bull&output=rss2 Wed, 22 Mar 2017 12:06:25 +0100 maxence.raoux@gmail.com (Musée virtuel de l’informatique) Inria - Aconit Zend_Feed http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss <![CDATA[Gamma 3 ET]]> https://aconit.inria.fr/omeka/items/show/690

Dublin Core

Titre

Gamma 3 ET

Sujet

L'ordinateur Bull Gamma 3 ET (Extension Tambour)

Description

Le Bull Gamma 3, calculateur à tubes électroniques, marque la transition entre mécanographie et informatique. Alors que le Gamma 3A (1952) est un calculateur "esclave" piloté par une tabulatrice, qui est programmé par un tableau de connexion, le Gamma ET (1957) est un calculateur "maître" qui lit ses instructions à partir d'un programme enregistré sur tambour magnétique.Le Gamma ET est un concurrent de l'IBM 650 commercialisé à la même époque.

Voir l'article de Bruno Leclerc sur la transition entre Gamma 3 et Gamma ET.

Source

Crédit photos : Fédération des Équipes Bull.
Le Bull Gamma ET

Le Bull Gamma ET

Extension tambour du Gamma ET

Extension tambour du Gamma ET

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Sat, 05 Jan 2013 18:39:56 +0100
<![CDATA[P 80]]> https://aconit.inria.fr/omeka/items/show/103

Dublin Core

Titre

P 80

Sujet

Perforatrice de cartes

Description

La perforatrice Bull P80 est une perforatrice de cartes manuelle avec un clavier à 15 touches dont 12 touches numériques. L'interface homme machine s'effectue par le clavier et les cartes perforées. La perforatrice dispose de 3 touches fonctionnelles dont une touche (rouge) d'éjection de la carte, une fois perforée. "Les 12 touches commandent chacune un poinçon par l'intermédiaire d'un levier. Le levier fait, en même temps pivoter un arbre à bascule qui provoque, par le moyen d'un échappement analogue à celui des machines à écrire, l'avancement de la carte" (in inventaire La Villette).

Éditeur

Bull

Identifiant

P 80

Machines Item Type Metadata

Nom secondaire

manuelle

Utilisation

La machine de l'ingénieur américain Hermann Hollerith, conçue pour le recensement des Etats-Unis de 1890, donne très vite naissance à d'autres machines mécanographiques destinées à des applications statistiques, comptables et scientifiques. Le développement de ces machines a pour conséquences l'apparition d'une nouvelle manière de travailler : vers la création des ateliers de perforation, des ateliers de tri, d'interclassement et d'impression. A leur apogée, dans les années 50, ces machines se composaient de différentes unités, qui demandaient une spécialisation de la part des employés. Les femmes travaillaient majoritairement à la perforation et à la vérification, tandis que les hommes étaient plutôt affectés à la manipulation, au tri et au traitement des bacs de cartes. Cette machine dépourvue de toute assistance électromécanique était très fatigante et ne permettait pas de perforer de grande quantité de cartes. L'arrivée de nouveaux modèles plus perfectionnés l'a reléguée au rôle de machine auxiliaire destinée à perforer quelques cartes dans les ateliers mécanographiques (suite à un bourrage de cartes par exemple). Cette perforatrice est le témoin de la période de fusion entre les entreprises Bull et General Electric.

Poids

8

Hauteur

15

Longueur

16

Largeur

48

Periode

1950-1975
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Thu, 14 Jun 2012 11:09:44 +0200
<![CDATA[BS 120]]> https://aconit.inria.fr/omeka/items/show/36

Dublin Core

Titre

BS 120

Sujet

Tabulatrice

Description

La tabulatrice Bull BS 120 se compose d'un lecteur de cartes (traitant 150 cartes par minutes), d'une imprimante (cadence de 150 lignes par minute sur une largeur de 102 colonnes), d'une perforatrice de cartes (débitant soixante-quinze cartes par minute). Elle dispose d'un calculateur mécanique qui lui permet d'exécuter les quatre opérations arithmétiques, des opérations logiques et de mémoriser des informations. Elle offre un système de programmation amovible : le "tableau de connexion", qui était spécialement câblé pour chaque traitement. Sa technologie est entièrement électromécanique.

Éditeur

Bull

Identifiant

BS 120

Machines Item Type Metadata

Utilisation

Les tabulatrices sont les machines principales des ateliers mécanographiques à cartes perforées. La tabulatrice BS 120 a une architecture très poussée qui lui permet au cours d'un seul cycle (0,4 seconde) de lire 164 caractères, d'additionner 120 caractères et d'imprimer 92 caractères. Le tableau de connexion permet de relier par des fiches et cavaliers les plots reprèsentant toutes les commandes des organes de la tabulatrice et toutes leurs entrées et sorties. C'est la préfiguration d'un programme informatique.

Alimentation

220 Volts

Poids

600

Hauteur

140

Longueur

170

Largeur

80

Pays

France

Periode

-

Fabrication/Parution

1950-00-00
]]>
Thu, 14 Jun 2012 11:09:13 +0200
<![CDATA[Bull Gamma 3A]]> https://aconit.inria.fr/omeka/items/show/35

Dublin Core

Titre

Bull Gamma 3A

Sujet

Calculateur électronique

Description

Le calculateur électronique Bull Gamma 3A se présen,te sous forme d'une armoire massive et profonde. La partie droite contient la partie alimentation électrique, un ensemble de circuits à relais et un petit panneau de programmation par fils (64 pas de programmes). La partie gauche est composée de châssis pivotants portant les circuits logiques à tubes électroniques, diodes et résistances. Sur le côté 2 gros câbles permettent de le connecter à la tabulatrice BULL BS120. Le Gamma 3 est une machine esclave car il sert d’outil de calcul à une tabulatrice à cartes perforées. La tabulatrice est l'organe central d'un système mécanographique. Entièrement électromécanique, celle-ci lit des groupes de cartes et effectue le traitement spécifié grâce à un calculateur mécanique intégré. Le Gamma 3 vient remplacer ce calculateur mécanique et offre une vitesse très supérieure et la possibilité d'enchainer plusieurs opérations grâce à son panneau de programmation.

Éditeur

Bull

Droits

Photos ©Aconit

Identifiant

Gamma 3A

Machines Item Type Metadata

Description Technique

le Gamma 3 est une machine esclave qui se présente sous la forme d'un meuble contenant : - la mémoire opérateur et 7 mémoires banales circulantes à self capacités - un tableau de connexion pour afficher 64 instructions de programme - des organes électroniques de commande. Il peut être connecté à une machine d'entrée sortie maître, qui peut être une tabulatrice BS ou une poinçonneuse reproductrice duplicatrice PRD ou une unité de lecture et de perforation ULP. Capacités : En version ET (extension tambour standard) - Puissance de calcul : 30 instructions VF par seconde - Mémoire vive RAM : 64 mémoires à magnétostriction (384 octets) - Mémoire de disque : aucune - Mémoire morte ROM : 128 octets, constituée par un tableau de connexion - Mémoire de stockage : tambour magnétique de 64 pistes (49 Koctets)

Utilisation

Le Gamma 3 ferme l'ère de la mécanographie et ouvre, en France, celle des ordinateurs. Ce n'est pas encore vraiment un ordinateur au sens où le programme n'est pas encore enregistré en mémoire : pas de logiciel, mais une programmation très succincte sur un tableau de connexion dans lequel on enfonce des fiches pour connecter tel ou tel circuit logique. Il faut 10 techniciens pour faire fonctionner cette machine de plusieurs centaines de kilos. Sa capacité de mémoire est inférieure à celle d'une calculatrice c'est-à-dire moins de 384 octets. Cette machine a eu un grand succès, plus de mille exemplaires vendus. Le premier calculateur électronique Gamma 3A a été livré en 1953 au Crédit Lyonnais. La version suivante Gamma 3ET (Extension Tambour magnétique), grâce à sa capacité mémoire importante, est devenue un véritable ordinateur, utilisant la tabulatrice comme simple périphérique d'entrée/sortie.

Alimentation

220 Volts

Poids

700

Hauteur

155

Longueur

68

Largeur

150

Pays

France

Periode

-

Fabrication/Parution

1952-00-00
Les tiroirs<br /><br />
(circuits à lampes)

Les tiroirs (circuits ? lampes)

À droite, le tableau de connexion

? droite, le tableau de connexion

Vue rapprochée des tiroirs

Vue rapproch?e des tiroirs

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Thu, 14 Jun 2012 11:09:12 +0200