Figures de l’informatique

Napier, Schickard, Pascal, Leibniz

Quatre figures de précurseurs apparaissent au 17ème siècle.

John Napier

La première est celle de John Napier, dit Néper en français (1550-1617), avant tout connu comme l’inventeur des logarithmes (publication en 1614). Les premiers instruments utilisant le principe des logarithmes sont les règles à calcul, apparues peu après. Napier a également inventé un dispositif de calcul à base de réglettes, les bâtons de Napier (figure ci-contre).

La statue de Napier représentée ci-dessus se trouve sur le campus de l’Edinburgh Napier University..


Wilhelm Schickard

Wilhelm Schickard (1592-1635) était un pasteur luthérien allemand, qui devint professeur d'hébreu, puis d’astronomie à l’université de Tübingen. En 1623 et 1624, il décrit, dans des lettres adressées à Kepler, une machine à calculer de son invention, capable de faire des additions et des soustractions sur des nombres jusqu’à 6 chiffres. Schickard fit construire en 1624 un prototype de sa machine, mais celui-ci fut détruit dans un incendie avant d’avoir été terminé, et ne fut pas reconstruit.

Schickard avait des talents multiples : il inventa une machine dédiée aux calculs astronomiques et perfectionna les techniques de construction des cartes géographiques. Il est également connu pour ses talents de graveur.


Blaise Pascal

Blaise Pascal (1623-1662) inventa en 1642 sa machine à calculer, la pascaline, pour aider son père, surintendant et percepteur de taxes, à faire ses calculs. La machine fut construite en une vingtaine d’exemplaires, mais ne connut pas de succès commercial en raison de son prix élevé.

La pascaline, qui pouvait faire des additions et des soustractions, est considérée comme la première machine à calculer mécanique numérique.

 


Gottfried Wilhelm Leibniz

Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716), comme Pascal, était un esprit universel : philosophe, théologien, mathématicien, physicien.

Il s’inspira de la pascaline pour construire une machine à calculer capable de faire les quatre opérations (addition, soustraction, multiplication, division). Un élément central de cette machine était un dispositif de son invention, le cylindre de Leibniz, qui simulait une roue dentée à nombre de dents variable.

Leibniz travailla également sur la représentation des nombres dans le système binaire et perçut l’intérêt de cette notation pour la mécanisation du calcul.