L’informatique à Grenoble

Arrivée de l'INRIA


L'INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique) avait souhaité s'implanter à Grenoble à la fin des années 1970, mais les contacts pris à cette époque avec l'IMAG n'avaient pas abouti.

Suite à la restructuration de l'IMAG, ce projet fut relancé au début des années 1990 et aboutit en 1992 à la création à Grenoble d'une nouvelle unité de recherche de l'INRIA. Cette unité, dirigée par Jean-Pierre Verjus, comptait initialement 4 projets de recherche, menés en commun avec des équipes de l'IMAG et hébergés dans des locaux de l'IMAG.

INRIA Grenoble Dans le cadre d'une importante opération d'extension des locaux de l'INPG et de l'UJF dédiés à l'informatique, il fut initialement envisagé d'installer l'INRIA sur le campus universitaire. Néanmoins, pour accompagner la création à Montbonnot Saint-Martin, à l'est de Grenoble, d'une extension de la ZIRST de Meylan, il fut décidé d'y implanter le bâtiment de l'INRIA (en même temps qu'une antenne de l'ENSIMAG). Ce bâtiment fut livré en mars 1996. L'INRIA comptait alors 7 projets de recherche, la plupart communs avec l'IMAG. Dès cette époque, le centre INRIA incluait également un projet de recherche commun avec l'École normale supérieure de Lyon.

Ce nouveau centre de recherche de l'INRIA (qui prit plus tard le nom d'Inria Grenoble Rhône-Alpes) se développa rapidement à Montbonnot et à Lyon, sous les mandats  successifs de Jean-Pierre Verjus, Bernard Espiau et François Sillion. Ses locaux connurent plusieurs extensions. En 2012 (vingt ans après sa création), le centre comptait 35 équipes-projets, plus de 600 personnes, et avait contribué à la création de 23 entreprises.

Les grands thèmes de recherche d'Inria Grenoble Rhône-Alpes sont le calcul et la simulation, le logiciel (notamment embarqué), les réseaux et le calcul distribué, l'axe perception, cognition, interaction, et les applications aux sciences de la vie et de l'environnement.